Dans les 34 communes de la Martinique, il est des voix qui se lèvent avec la force de la sincérité, celles qui expriment les souffrances légitimes, les aspirations à plus de justice, de dignité et d’équité.
Aujourd’hui, le peuple Martiniquais, animé par cette colère légitime face aux injustices persistantes, cherche à se faire entendre, à briser des chaînes invisibles qui entravent son épanouissement.
Mais au milieu de cette révolte sincère, des ombres se glissent, des imposteurs qui, sous couvert de défendre une cause noble, trahissent la confiance populaire.
Ils ne sont porteurs ni de solutions ni d’alternatives pour une Martinique à venir, mais sont en réalité des artisans de la division, profitant du chaos pour nourrir leurs propres ambitions.
Ces faussaires de la révolte, derrière des slogans séduisants, ont pris la parole du peuple en otage pour en faire une arme, non pas contre l’injustice, mais contre le vivre-ensemble. Avec leur discours trompeur, leurs actions destructrices et leur soi-disant mandat du peuple, ils poursuivent en vérité leurs propres intérêts au détriment du bien commun.
Sous ce masque du militantisme, ils agitent les foules, enflamment les colères et prônent la violence comme langage. Mais cette violence, si elle fait du bruit, elle ne construit rien. Au contraire, elle ne laisse derrière elle que des ruines : celles des relations sociales brisées, celles d’entreprises martiniquaise créatrices de richesses dévastées, celles de foyers déjà martyrisés par la précarité et un chômage endémique, celles des quartiers fracturés, et d’un pays qui peine à retrouver la paix.
Alors, un petit message à ceux qui pensent que la violence est la seule réponse à l’injustice, Mesdames et Messieurs, il est temps de vous rappeler que c’est la dignité et la détermination pacifique qui ont fait les plus grands changements de l’Histoire.
Les mouvements sociaux qui réussissent sont ceux qui inspirent, qui rassemblent, qui proposent une vision constructive pour l’avenir.
Matinitjé, il est temps de prendre conscience de cette fumisterie, refusons de tomber dans les pièges de la haine, du clivage et du chaos et disons NON à ceux qui, derrière des masques de fausse bravoure, dénaturent cette lutte légitime.
L’avenir de la Martinique ne se dessinera pas à travers des barricades et des affrontements, mais par la recherche d’un équilibre, par l’union de nos forces, par la mobilisation du génie Martiniquais et par la volonté de bâtir ensemble une société meilleure.
SI NOU LÉ, NOU SA FEY
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